Mon truc à la plume

Court passage de Bérénice de Jean Racine, acte IV, scène 5 Rustica à la gouache, oxyde de fer. Papier aquarelle. Cette écriture était utilisée à l'époque où vécurent nos héros. Autre version du même texte, avec des hastes et des hampes pour donner un peu de fantaisie et de dynamisme, mais, mais, en faut-il pour exprimer un grand chagrin d'amour ? Je ne crois pas. Je préfère ici la première version, académique. Et vous ?

Deux, c'est le thème de travail pour l'année prochaine. En 2018, sur le thème du jeu, j'avais réalisé un diptyque  avec un texte de Georges Pérec, sur le lien entre le créateur de puzzle et le joueur, tout à fait dans le sujet. Je ne présenterai pas ce diptyque à nouveau, mais je suis heureuse de l'avoir retrouvé et de le partager avec vous. J'avais pris beaucoup de plaisir à l'imaginer. Pour deux , j'attends l'inspiration. Elle viendra.

J'ai pris du retard dans mes projets de calligraphie  parce que j'ai reçu le masque offert par la Mairie. Tout blanc, il manquait un peu de fantaisie.  Alors je lui ai ajouté une dentelle. Mais faire de la dentelle, ça prend beaucoup de temps. J'ai même ajouté des petites fleurs. Ce sera le masque de fête. Revenons à la calligraphie. Il m'a semblé que l'anglaise conviendrai bien pour une lettre écrite en 1928. Et puis il y avait longtemps que je ne l'avais pas pratiquée. Tout rouille, comme les plumes. C'est une écriture très particulière, son inclinaison est telle qu'il faut tracer au crayon des obliques assez serrées,  la main revenant naturellement à la verticale. J'utilise une plume pointue très souple et de l'aquarelle. La gomme arabique est mon amie : elle seule me permet d'obtenir des déliés très fins. Avec l'encre je n'y arrive pas. Puisqu'il s'agit ici d'attendre la floraison d'un cactus rose, je me suis amusé...